La reconversion des piscines en espace de production de légumes me fait penser au mouvement "dépaver" la ville qui a pour finalité de retrouver la nature et la terre sous le bitume ou les pavés. Il nous vient de mémoire de Montréal au Canada dans les années 1990. Il s'est traduit tardivement dans certaines villes en France comme Rennes par la transformation de quelques cours d'écoles pour lutter contre les îlots de chaleur... mais pas encore dans les rues ou espaces publics et pas encore pour retrouver des espaces de production de fruits et légumes. Les résistances sont restées fortes en particulier celles des services techniques des collectivités, parfois aussi en raison de leur réticence à déléguer la gestion de ces espaces végétalisés aux riverains. Merci encore pour vos exercices de prospective qui permettent de s'interroger sur tous ces futurs possibles à partir de quelques signaux faibles que l'on ne perçoit pas toujours ou dont on ne mesure pas l'importance.
Je me suis bien amusée à imaginer comment nos deux fictions de la semaine pourraient se connecter. J'ai trouvé une place - petite mais évidente - aux militants sauteurs de bitume dans ce contexte de système D !
Ce n'est pas si loin en effet, ça participe un peu des mêmes évolutions. En passant, je trouve particulièrement bien trouvée la conjonction des préoccupations écologiques et financières avec l'inflation des produits alimentaires, chapeau ! C'est sans doute ce genre de synergies qui peut nourrir ces changements.
J'adore votre newsletter et votre façon de raconter des histoires autour des tendances, mais l'histoire d'Ikea à Dubaï c'est plutôt un exemple de "c'est pas parce que c'est techniquement possible qu'il faudrait le faire". Cette expérimentation a 3 ans et ne semble pas avoir fait de petits depuis. Le contributeur de Forbes qui racontait cette histoire était finalement peu enthousiaste face à cette approche matérialiste de récompenser le fait de "perdre du temps" pour se rendre dans un magasin. Enfin, cette idée n'est pas forcément en cohérence avec les enjeux sociaux et environnementaux qui prennent de plus en plus de poids dans les sociétés occidentales (et dont ne s'embarrassent peut être pas les habitants de Dubaï).
Merci Séverine pour ce retour, je partage votre point de vue - je pensais d'ailleurs avoir choisi une citation explicite en ce sens. Je ne savais pas par contre que cela datait d'il y a 3 ans, merci pour l'information !
La reconversion des piscines en espace de production de légumes me fait penser au mouvement "dépaver" la ville qui a pour finalité de retrouver la nature et la terre sous le bitume ou les pavés. Il nous vient de mémoire de Montréal au Canada dans les années 1990. Il s'est traduit tardivement dans certaines villes en France comme Rennes par la transformation de quelques cours d'écoles pour lutter contre les îlots de chaleur... mais pas encore dans les rues ou espaces publics et pas encore pour retrouver des espaces de production de fruits et légumes. Les résistances sont restées fortes en particulier celles des services techniques des collectivités, parfois aussi en raison de leur réticence à déléguer la gestion de ces espaces végétalisés aux riverains. Merci encore pour vos exercices de prospective qui permettent de s'interroger sur tous ces futurs possibles à partir de quelques signaux faibles que l'on ne perçoit pas toujours ou dont on ne mesure pas l'importance.
Merci de ce partage ! Il y a effectivement deux références citées dans l'édition en lien avec votre réflexion : La fiction de Martin Holstein : https://martinholstein.substack.com/p/sous-les-paves-la-terre?publication_id=511866&post_id=122109698&isFreemail=true ainsi que la lettre de Dixit https://dixit.net/newsletter133/?ref=dixit-net-newsletter
Merci pour la réf Noémie ! Encore un super texte, l'upcycling de vieilles piscines je ne connaissais pas 😀
Je me suis bien amusée à imaginer comment nos deux fictions de la semaine pourraient se connecter. J'ai trouvé une place - petite mais évidente - aux militants sauteurs de bitume dans ce contexte de système D !
Ce n'est pas si loin en effet, ça participe un peu des mêmes évolutions. En passant, je trouve particulièrement bien trouvée la conjonction des préoccupations écologiques et financières avec l'inflation des produits alimentaires, chapeau ! C'est sans doute ce genre de synergies qui peut nourrir ces changements.
J'adore votre newsletter et votre façon de raconter des histoires autour des tendances, mais l'histoire d'Ikea à Dubaï c'est plutôt un exemple de "c'est pas parce que c'est techniquement possible qu'il faudrait le faire". Cette expérimentation a 3 ans et ne semble pas avoir fait de petits depuis. Le contributeur de Forbes qui racontait cette histoire était finalement peu enthousiaste face à cette approche matérialiste de récompenser le fait de "perdre du temps" pour se rendre dans un magasin. Enfin, cette idée n'est pas forcément en cohérence avec les enjeux sociaux et environnementaux qui prennent de plus en plus de poids dans les sociétés occidentales (et dont ne s'embarrassent peut être pas les habitants de Dubaï).
Merci Séverine pour ce retour, je partage votre point de vue - je pensais d'ailleurs avoir choisi une citation explicite en ce sens. Je ne savais pas par contre que cela datait d'il y a 3 ans, merci pour l'information !