Futur(s) | Inspirations japonaises 2/2
Et si le futur existait déjà en Asie de l'Est ?
Futur(s) est une newsletter hebdomadaire qui raconte les émergences du présent en fictions du futur. J’y partage ma veille et mes réflexions sur l’évolution de nos modes de vie. Nous sommes désormais 7 203 à imaginer les futurs ici.
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Me voilà de retour de mon périple au Japon et en Corée, évidemment formidable. C’est encore trop tôt pour être dans l’analyse, mais je voulais vous partager à chaud ce qui m’a étonnée, interpellée, amusée.
Petite note de service également : les mois de mai et de juin s’annoncent très très remplis de projets passionnants. La newsletter aura donc sûrement un rythme plus irrégulier que d’habitude. Merci de votre compréhension :)
A très vite,
Noémie
Futur(s) | Fiction prospective
Un futur inspiré des émergences du présent
Le sac-à-dos de survie IKEA
Imaginez que l’on puisse trouver dans les rayons d’IKEA ou d’une enseigne similaire des sac-à-dos de survie comprenant un jerrican, une lampe torche, des couvertures de survie, des batteries, une radio, de la nourriture lyophilisée…
🇯🇵 Cela existe déjà au Japon… La culture du risque et de la préparation y est impressionnante. A tel point que l’on retrouve chez Muji des kits de survie en vente en tête de gondole.
Les mini-infrastructures pour une vie de quartier vibrante
Imaginez que se développent au sein des quartiers des mini-infrastructures décentralisées, issues d’initiatives privées ou publiques, pour rendre le quartier plus attrayant et ouvert vers de nouveaux services : des distributeurs de toutes sortes, des mini-restaurants hébergés dans des rez-de-chaussée, mais aussi des infrastructures plus hors-du-commun comme des mini-saunas, des lieux de sport ou de loisirs.
🇯🇵 Cela existe déjà au Japon… Les infrastructures sont au coeur de la vie japonaise, et cela se ressent aussi dans la vie des quartiers. Quand on pense à Tokyo, on a souvent cette image d’une ville efficace et réglée comme du papier à musique. Il y a en réalité des politiques urbaines particulières qui permettent une certaine spontanéité et des quartiers vibrants. Comme le yokocho, “ce tiers-lieu rempli de tiers-lieux”.
🇰🇷 Cela existe aussi en Corée… J’ai été frappée par le nombre de commerces dans la bouillonnante Séoul. De nombreux restaurants fonctionnent avec un self-check-in pour la prise de commande, avant d’aller chercher son plat auprès des cuistots, mais aussi tous les stands de photos (fun) sans aucun personnel. La culture des bains publics est aussi un point commun entre le Japon et la Corée du Sud.
Bonus | Cabinet de curiosités
La cabine d’allaitement (contrairement aux idées reçues, le Japon a désormais le taux de natalité le plus élevé d’Asie de l’Est “développée” - certes, un taux toujours très bas en comparaison mondiale et en trajectoire sociale)
No skateboarding !
L’art du tutoriel
L’hyperphysicalité de
et au Teamlab : une expérience magique pieds nus et parfois dans l’eau, dans un univers numérique poétiqueLes petits robots de l’aéroport d’Incheon
Le concept de résidence bi-place par Muji (encore)
Un verre de vin blanc, version épicerie coréenne
Akihabara, le quartier des Weebs : “wannabe Japanese”, les non-Japonais fascinés par la pop culture du pays
Le prestige français et les cosmétiques coréens : la crème à la bave d’escargots
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l'edition qui fait voyager -- j'adore et hate de lire la suite et les analyses 🫶
Merci pour la mention Noémie. J'adore la notion de "Yokocho."