Futur(s) | Le futur à hauteur d'enfant
Et si, demain, on prenait soin de la manière dont les enfants perçoivent le futur ?
Futur(s) est une newsletter hebdomadaire qui raconte les émergences du présent en fictions du futur. J’y partage ma veille et mes réflexions sur l’évolution de nos modes de vie. Nous sommes désormais 6 932 à imaginer les futurs ici.
Dernières places disponibles pour la formation au design fiction qui aura lieu les 5, 6 et 7 juin 2024 à Paris. Parlons-nous si cela vous intéresse : noemie@circa2040.com
Le sujet des imaginaires est très à la mode, et on ne va pas s’en plaindre ! C’est une très bonne nouvelle que de nombreuses initiatives viennent questionner notre rapport aux récits qui structurent la société, et la manière dont ils sont diffusés par les productions audiovisuelles, la publicité et tout autre support qui nous influence dans notre capacité à envisager la norme sociale et culturelle.
Néanmoins, un sujet dont, à mon sens, on parle moins, est l’imaginaire des enfants et leur perception du futur. C’est pourtant un sujet fondamental, quand on voit le temps que nous mettons en tant qu’adultes à déconstruire nos propres référentiels.
J’ai donc mené une expérience avec ma fille de 8 ans. Elle s’intéresse beaucoup à mon travail en ce moment et propose régulièrement son aide pour imaginer le futur. Elle s’est même lancée dans des dessins ; ses propositions m’ont surprise. Evidemment, elle m’entend parler et absorbe tout cela. Mais je me suis aussi rendue compte que c’était peut-être le bon moment pour lui poser des questions sur la manière dont elle voyait le futur. Je l’ai donc invitée pour une interview en bonne et due forme !
Bonne écoute,
Noémie
L’interview de Louise, 8 ans
Ce que j’en retiens
Ce que Louise a dit m’a amenée à réfléchir. Louise adore la nature et les animaux.
Elle évolue aussi dans un environnement sensible (c’est peu dire) aux questions de nouveaux récits. Nous essayons au quotidien de remettre du lien entre notre manière de vivre et notre écosystème. Voici, par exemple, comment nous essayons de changer notre rapport à l’alimentation :
Et pourtant, Louise évoque une nourriture fabriquée, des machines, la disparition de la nature. Aussi les inégalités, la flemme, le coût de la vie.
Il est probablement difficile pour un enfant de faire le lien entre ce présent que l’on veut changer, et la représentation d’un futur lointain véhiculée par l’imaginaire culturel.
C’est à nous, adultes, parents, raconteurs d’histoire, pédagogues, de les accompagner à découvrir d’autres représentations du futur, porteuses d’espoir et d’alternatives, pour les aider à se projeter avec optimisme dans la vie. Mettons aussi ces nouveaux imaginaires à hauteur d’enfant !
Quelques ressources sur le sujet :
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Si vous souhaitez en savoir plus sur mon métier, c’est par ici
Je te souhaite Louise un futur aussi vert et lumineux que ton dessin
passionnant, merci Noémie et Louise !